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Mon histoire
Valerie Colin-Simard

Aujourd’hui psy, coach et écrivain, j’ai été auparavant journaliste pendant vingt ans à la télévision puis dans la presse écrite. Je travaillais pour Psychologies magazine lorsque j’ai choisi, au bout d’un long parcours, de changer de vie...

Naissance au début des années 1960 dans une famille d’intellectuels dont le père, auparavant célèbre pour ses émissions de radio, ne s’était jamais remis d’un grave accident cérébral.

A 16 ans, je veux être médecin du cerveau. En réalité, c’est « médecin de l’âme » mais je ne le sais pas encore. A la maison, le sujet est tabou. Ma grand-mère s’est suicidée alors qu’elle était en analyse avec Lacan et selon les dires de ma mère, c’est à cause de lui. Faute d’autres repères, je ne suis pas encore capable de faire confiance à mon désir. Je vais donc suivre ses traces. Comme elle, Je serai journaliste.

18 ans. Je sais que ma famille a été décimée par les camps de concentration et je demande un jour à ma mère si je suis juive. Elle me répond textuellement : « si tu dis à un Israélite que tu es juive, il te tranchera la gorge ». La terreur qu’elle a pu éprouver pendant la guerre est toujours là, insoutenable. Il est donc plus sécurisant pour elle de penser qu’être juif, c’est une religion. Dont elle ne fait donc plus partie. Commence pour moi un long questionnement sur mon identité…

A 21 ans, après des études d’Hypokhâgne et une licence d’Histoire, je suis admise au concours d’entrée du CFJ (Centre de Formation des Journalistes, rue du Louvre à Paris).

A 23 ans, je participe au démarrage de CANAL PLUS, la première grande chaîne de télévision privée française. Je présente la revue de presse chaque jour à 7h45 avec Michel DENISOT dans la première émission de télévision du matin. C’est également la première fois que cette tâche - jusque là dévolue à des vieux caciques du métier- est confiée à une femme si jeune. Forcément, mon regard sera différent et souvent irrespectueux des normes établies…

A 26 ans, je suis sous anti-dépresseurs. Je pleure tout le temps et je ne sais pas pourquoi. Je décide d’entreprendre une psychanalyse. Manque de bol, mon psychanalyste tombe amoureux de moi. J’en raconterai l’histoire douloureuse bien des années plus tard dans MON PSY, MON AMOUR (éd. PLON) en faisant croire que c’est un roman. Au plus profond de ma dépression, je me dis que la seule chose pouvant lui donner du sens à cette souffrance, ce serait de pouvoir plus tard aider d’autres à la traverser. C’est pour moi le début d’une recherche et d’un engagement qui dure encore. Cette quête de vérité n’a jamais cessé. Elle fait désormais partie de ma vie.

A 30 ans, je me marie et quelques mois plus tard, je suis enceinte. Je décide d’arrêter de travailler. J’avais été éduquée, voire dressée, pour être autonome, indépendante financièrement, réussir d’abord et avant tout professionnellement. Je fais ma révolution à moi. Cinq ans d’épreuve qui furent également pour moi l’équivalent de cinq ans d’université. Jamais je n’ai autant appris. Sur moi, les autres, la vie. 23 mai 1992 : Naissance de mon fils Antoine. J’ai 31 ans. 19 août 1992 : Je vis une expérience spirituelle au beau milieu de mon jardin, dans le Perche. Dieu me tombe sur la tête et change de fond en comble ma vision de la vie. Je rencontre la foi et elle ne m’a jamais quitté depuis. Rien à voir avec le moralisme catholique qui, à travers, la croix, se prosterne devant la souffrance. Je comprends que celle-ci n’est qu’une étape malheureusement souvent nécessaire avant la Résurrection, c’est à dire la joie. Je crois en un Dieu qui s’est incarné sur terre (donc qui ne méprise pas la chair). Je me plonge avec passion dans les écritures sacrées que je découvre sous un nouveau jour. Je vivais sous anti-dépresseurs depuis l’âge de 18 ans. Je n’en ai plus jamais repris depuis. Une libération. 1993 : trois mois plus tard, un éditeur m’a demandé d’écrire mon tout premier livre : Un ouvrage qui aide l’entourage de ceux qui souffrent parce qu’ils traversent une épreuve. Je publie mon premier livre LE CHAGRIN DES AUTRES grâce à Anne CARRIERE qui créé sa toute nouvelle maison d’édition. L’ouvrage qu’elle publiera juste après le mien, sera L’ALCHIMISTE de Paulo COELHO.

A 35 ans, je choisis de divorcer. Je recherche à nouveau du travail et décide de me tourner non plus vers la télévision, mais vers la presse écrite, plus proche de mes aspirations. Armée de nouveaux repères, je recommence ma carrière à zéro. Je deviens pigiste permanente pour le journal ELLE puis à PSYCHOLOGIES MAGAZINE où j’entre à l’occasion de la nouvelle formule créée par Jean-Louis SERVAN-SCHREIBER.

39 ans. Une amie psychologue me demande de lui servir de cobaye pour un test de carrière : je suis faite pour être psychothérapeute. C’est pour moi une révélation. Moi qui jusque là me voyait comme une "patiente", je m’autorise ce désir profond et renoue ainsi avec celui de mes 16 ans : être médecin de l’âme. J’avais vécu cinq expériences de psychanalyse et autres formes de psychothérapies. C’est donc en toute connaissance de cause que je fais le choix de la psychothérapie humaniste qu’est la GESTALT-THERAPIE. Je suis la formation de l’EPG, Ecole Parisienne de Gestalt, premier centre de formation de psychothérapeutes en Europe. Elle correspond point pour point à mes nouvelles valeurs : respect de ses besoins, de ses désirs, de ses émotions et de ceux de l’autre. Il s’agit pour moi d’une conversion.

41 ans : Après dix ans d’abstinence littéraire, je peux continuer à partager le fruit de mon travail et de mes engagements. Je publie en 2002 mon deuxième livre : PLUS FORT QUE LE DESTIN (Ed. ANNE CARRIERE). Sur la lancée, je publierai l’année suivante PERES D’AUJOURD’HUI, FILLES DE DEMAIN (Ed. ANNE CARRIERE) puis encore l’année suivante « NOS HOMMES A NU » (Ed. PLON) et encore l’année d’après MON PSY, MON AMOUR (Ed. PLON). Ouf ! En tout, quatre livres en quatre ans. Pour moi, mes livres n’ont de sens que s’ils initient un dialogue avec le lecteur. S’ils peuvent provoquer une prise de conscience et un changement dans sa vie.

43 ans : Je suis diplômée de l’EPG. Je reçois mon premier patient.

46 ans : Je quitte définitivement le journalisme. Grâce aux épreuves que j’ai rencontrées et surmontées, je peux aujourd’hui pratiquer la psychothérapie à part entière. C’est une nouvelle naissance.

47 ans : Je publie mon sixième livre « QUAND LES FEMMES S’EVEILLERONT » aux éditions ALBIN MICHEL. Sur les changements des femmes d’aujourd’hui… Son sous-titre : "Oser le féminin".

49 ans : Une équipe de coachs me demande de les rejoindre pour travailler sur le féminin dans l’entreprise.

50 ans : Je dépose ma marque de coaching : "Réussir par l’équilibre du féminin et du masculin®" et entame une étroite et joyeuse collaboration avec Pascale HENRY-DEGUIRMEDJIAN, fondateur du cabinet de coaching CRYSALEAD. Une vraie rencontre. Nous adorons travaillons ensemble pour de grandes sociétés du CAC 40 comme CARREFOUR ou NOUVELLES FRONTIERES. Et ça marche !

51 ans : Le succès rencontré par « QUAND LES FEMMES S’EVEILLERONT » me conduit tout naturellement à écrire la suite. Cette fois-ci destinée à la fois aux hommes et aux femmes.

52 ans : Parution le 7 mars 2013 de "MASCULIN FEMININ LA GRANDE RECONCILIATION " chez Albin Michel.