Depuis que j’ai entamé ce chemin, j’ai découvert sur ma route bien d’autres femmes semblables à elle, à moi. Elles luttent, elles se battent, elles se coupent de ce qu’elles ressentent. Pour rester à flots. Pour exister socialement. Pour pouvoir continuer d’avancer.
31 mars 2008
Et si le féminisme ne nous avait apporté que le droit d’être des hommes ? Dans tous les domaines, nous nous sommes adaptées aux schémas masculins : comme les hommes, nous sommes aujourd’hui actives, conquérantes, , dominatrices. Pourtant, les « valeurs du féminin » (créativité, amour, émotions...) sont indispensables à notre équilibre autant qu’à celui de la société. La psychothérapeute Valérie Colin-Simard nous montre combien le « féminin » est vital, nécessaire à notre équilibre physique et psychique. Oser le féminin, c’est ne plus seulement vouloir être utile, efficace, accumuler des biens. C’est assumer aussi sa vulnérabilité, accepter aussi la passivité, savoir recevoir et pas seulement donner. C’est encore choisir d’écouter l’autre et de privilégier la coopération plutôt que la force. Etre une femme sans forcément être une mère. La génération de l’après-féminisme osera-t-elle réhabiliter le féminin ?